Les différents matériaux utilisés en isolation

Au sein du secteur de l’isolation, de multiples matériaux sont utilisés, offrant chacun des spécificités et des avantages intéressants. Voici une présentation des matériaux isolants principaux !

Le polyuréthane (PUR)

Ce matériau est de loin le plus performant en isolation thermique. Cet isolant nécessite peu d’espace afin d’obtenir de bonnes performances en hiver. Le polyuréthane en panneaux peut être posé en intérieur sur les rampants, les murs et les sols. Ces panneaux légers, mais également très résistants peuvent également être mis en œuvre dans le cadre d’une ITE pour les toitures terrasses, ou sur les toitures en pente dans le cadre d’un sarking. D’une épaisseur de 3 à 20 cm, cet isolant en panneaux de polyuréthane n’apporte pas de plus-value en confort d’été.

La mousse polyuréthane

La mousse de polyuréthane peut être mise en œuvre sur les rampants et les murs. Dans sa forme liquide, à l’origine, ce produit gonfle après sa projection. En plus de sa fonction principale d’isolation thermique, la mousse polyuréthane offre une fonction d’étanchéité à l’air et rompt les ponts thermiques. Si ses performances thermiques en hiver sont positives, même avec une couche d’isolant de faible épaisseur, cet isolant n’a que très peu d’inertie thermique et n’est, de fait, pas efficace en cas de chaleur l’été.

Le polystyrène expansé (PSE)

Cet isolant synthétique de faible coût peut être mis en œuvre aussi bien dans le cadre d’une isolation par l’intérieur que par l’extérieur. Pour les sols, combles, rampants, murs, toitures par l’extérieur ou l’intérieur, cet isolant, fabriqué par expansion de billes de monomère styrène à l’aide de pentane et de vapeur d’eau, se trouve généralement sous la forme de panneaux légers. L’un de ses grands atouts est sa résistance à l’humidité. En confort d’été, cet isolant, placé sur les murs en ITE, s’avère très efficace.

Le polystyrène extrudé (XPS)

Cet isolant synthétique est destiné à tout type d’isolation. Cependant, il est très largement utilisé dans l’isolation de plancher sous dalle ou lorsque l’espace est limité. En effet, même de faible épaisseur, il permet d’obtenir de bonnes performances thermiques. La composition est la même que pour le PSE, à la différence que les billes sont extrudées avec un agent gonflant. Ce procédé permet d’obtenir un isolant plus dense, avec une excellente résistance à la compression, ce qui le rend très efficace pour l’isolation des sols de parkings ou d’entrepôt qui supportent des charges lourdes. Il peut être mis en œuvre en ITI ou sur les murs et toitures en ITE.

La laine de verre

Cet isolant est de loin l’un des plus économiques, ce qui en fait le produit le plus utilisé en France. La laine de verre offre une grande variété de conditionnements (panneaux souples, panneaux rigides, laine à souffler) et d’applications : isolation des murs, des combles, des toitures, des plafonds et cloisons. La laine de verre peut s’utiliser dans le cadre des travaux d’isolation par l’intérieur comme par l’extérieur.

La laine de roche

La laine de roche est un isolant très polyvalent, avec bon rapport coût / confort. En plus de ses performances thermiques en hiver, la laine de roche obtient des résultats en confort d’été sur des épaisseurs importantes. L’un des principaux atouts de cet isolant est sa grande résistance au feu. Il bénéficie des caractéristiques lui permettant une mise en œuvre aussi bien en ITI qu’en ITE pour des combles, des rampants, des toitures, des murs ou encore des sols.

Les isolants biosourcés

Les isolants biosourcés sont des isolants issus de matières renouvelables comme la laine de mouton, la fibre de bois, la laine de chanvre, la laine de coton, la ouate de cellulose (issue du papier recyclé), la plume de canard, le liège, la paille ou encore le textile recyclé. Globalement, ils permettent d’obtenir la même efficacité que les autres isolants. La ouate de cellulose, notamment, est particulièrement intéressante pour améliorer le confort d’été. L’épaisseur d’isolant à mettre en œuvre dépend essentiellement du matériau utilisé. En moyenne, ils sont 10 à 15 % plus onéreux que les isolants traditionnels, mais leur impact environnemental est moindre. Moins de gaz à effet de serre lors de leur production plus matières renouvelables permettent de réduire l’empreinte écologique.

L’isolant réflecteur alvéolaire

Cet isolant dernière génération offre des performances thermiques en hiver et en été, mais c’est également un bon isolant phonique qui contribue également à l’étanchéité des bâtiments. La couche réflectrice de cet isolant agit comme un pare-vapeur et permet d’isoler de l’humidité. Cet isolant fait barrière aux infiltrations d’air et aux déperditions thermiques par convection. De plus, il présente un excellent ratio performances / épaisseur, permettant ainsi de gagner des m² supplémentaires dans le cadre d’une isolation par l’intérieur. Dans le cas d’une isolation de toiture par l’extérieur, l’isolant réflecteur alvéolaire se fait sans rehausse importante de la toiture.

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